ENote du rédacteur: Lorsque Tony Bowe m’a interviewé sur son grand-père Gus Bowe, je lui ai dit qu’après un repas dans l’appartement de mon oncle Gus et de ma tante Julia, nous nous retrouvions généralement dans le salon. Là, Gus mettait un point d’honneur à offrir aux invités une liqueur rare, importée et exquise en guise de digestif après le dîner. Gus a indiqué qu’il proposait un brandy équatorien particulièrement spécial. Il le verse ensuite avec précaution d’une carafe à décanter dans un verre de la taille d’un dé à coudre. Les invités complimentaient invariablement Gus sur son arôme fruité et son goût. C’est alors que Gus explique que, bien qu’il l’appelle Ecuadorian Brandy, il s’agit en fait d’un simple jigger de gin. Tout le monde étant désormais au courant de la plaisanterie de Gus, une deuxième rasade de brandy équatorien s’impose.

Vous pouvez imaginer ma surprise lorsque Tony m’a dit que son père John Bowe avait perpétué la tradition de Gus en servant aux invités du brandy équatorien après le dîner. Selon Tony, son père avait expliqué que les ingrédients du brandy équatorien étaient plus complexes que ce dont je me souvenais. Selon Tony,

« Mon père a poursuivi la tradition de Gus en servant ce qu’il appelait du brandy équatorien. Il s’agissait en fait d’une concoction composée de gin et d’une pincée d’Angostura Bitters. Mon père m’a expliqué que Gus avait élaboré cette liqueur apparemment exotique pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque son cognac français préféré n’était plus disponible pour la durée de la guerre ».

La photo représente le père de Tony, John Bowe, et sa mère, Julia. La photo a été prise le 12 février 1957 dans le salon de l’appartement 4D de Gus et Julia, où le rituel de Gus consistant à servir du brandy équatorien a vu le jour. Compte tenu de la date, nous savons également que John Bowe était sans doute en train de rendre compte à sa mère de la naissance, la veille, du premier enfant de Kathie Bowe et lui, Anthony Canavan Bowe.

Vous savez donc maintenant quelque chose sur la naissance de Brandy l’Équatorien, ainsi que sur l’accueil que John et sa mère Julia ont réservé à Tony Bowe’s au moment de sa naissance.