ENote du rédacteur: En mars 2004, John Ashcroft, alors procureur général des États-Unis, a été transporté d’urgence dans un hôpital de Washington pour une opération de la vésicule biliaire. Pendant son incapacité, James Comey, alors procureur général adjoint, est devenu procureur général par intérim. Le destin a voulu qu’une crise et une confrontation immédiates surgissent au chevet du lit d’hôpital d’Ashcroft, à propos de la décision du ministère de la justice de ne pas approuver l’extension des autorisations légales pour un programme de surveillance particulier de l’après-11 septembre. En 2007, un
Chicago Tribune
article rapportait que James Comey, témoignant alors lors d’une audition devant une commission du Sénat, avait donné une description détaillée de l’événement dramatique. En 2013, un
Institut Cato
article a été publié, spéculant sur les subtilités juridiques sous-jacentes à cet affrontement entre pouvoirs exécutifs.

Interrogé sur l’événement lors de la 55e réunion de son école de droit en 2022, M. Ashcroft a saisi l’occasion pour aborder la question générale de savoir quand un avocat du gouvernement fédéral doit envisager de démissionner ou de menacer de le faire. Il a également donné son avis sur le moment où il est approprié ou non de parler publiquement de conseils confidentiels donnés à un client lorsque ce dernier est le président des États-Unis.