James Austin Hart se souvient de Bill et Gus Bowe
Le 11 novembre 1918, le jour de l’armistice, qui met fin à la Première Guerre mondiale, est dûment célébré par un défilé dans le centre-ville de Des Moines. Je me souviens vaguement des festivités. Je me souviens beaucoup mieux d’une visite, plus tôt en 1918, de Bill Bowe en uniforme militaire. La mère de Bill, Ella Canavan Bowe, et mon grand-père maternel, John Canavan, étaient frères et sœurs. Bill, avocat à Chicago, avait servi dans l’armée américaine en France et avait perdu une partie de son pied dans un accident de chemin de fer. Il venait d’être incorporé à Fort Des Moines et nous a rendu visite. Je n’avais jamais vu de soldat auparavant…
Bill Bowe était l’un des hommes les plus gentils et les plus sympathiques que j’aie jamais connus. Plus tard, pendant mes années à Chicago, Bill et sa femme Mary étaient de charmants amis…
Lors d’une visite à Chicago, j’ai passé du temps avec Bill Bowe, le jeune soldat qui est venu chez nous en 1918. Bill et Gus (son frère aîné) étaient tous deux d’éminents avocats de Chicago. … Gus et Bill Bowe aimaient raconter des histoires sur Grand-père Canavan, leur oncle John. Il accompagnait un wagon rempli de son bétail jusqu’au parc à bestiaux de Chicago, le vendait tôt le matin et était au cabinet d’avocats Bowe and Bowe dans le Loop, au 127 North Dearborn, avant que ses deux neveux n’arrivent au travail. Il s’est montré très critique à l’égard de la brièveté des heures de travail.
——-Du chapitre 1 des
Mémoires de James Austin Hart