ENote du rédacteur: Nancy Gwinn, la sœur de ma mère, a épousé Jacques Riboud en 1933, neuf ans avant ma naissance. Bien qu’elle et Jacques aient élevé leurs cinq enfants en France, je me souviens avoir rencontré la famille Riboud en 1946. C’est cette année-là que les familles Bowe, Casey et Riboud se sont toutes rendues à Mt. Washington à Baltimore, dans le Maryland, pour les funérailles de la mère de Nancy, Elizabeth Tack Gwinn. Tout ce dont je me souviens de la maison de la famille Gwinn, située au 1809 Dixon Hill Road en 1946, ce sont les paliers des deuxième et troisième étages. C’était l’endroit isolé où je jouais à cœur joie avec mes cousines Betsy et Livie Riboud. (Chesley devait être trop vieux pour fréquenter un jeune comme moi).
Dans les années 1950, Nancy et Jacques se rendent de temps en temps aux États-Unis. Chicago était presque toujours une étape de ces voyages, car c’est là que les sœurs de Nancy, Martha Gwinn Casey, et ma mère élevaient leurs propres familles.
Lorsque je suis arrivé à l’université, j’ai commencé à faire des voyages réciproques de l’autre côté de l’Atlantique pour rendre visite aux Ribouds. Plus tard, mes voyages d’affaires en Europe pour l’Encyclopaedia Britannica m’ont donné l’occasion de visiter régulièrement la France. En suivant les traces de ma mère au fil des décennies, j’ai pu ajouter des photos de ma tante Nancy à celles que ma mère avait soigneusement placées dans ses albums photos.
En regardant ces photographies aujourd’hui, il est possible de voir l’arc complet de la vie de Nancy, depuis son enfance passée à jouer avec ses sœurs à Baltimore jusqu’à ses années de maturité, entourée non seulement de ses propres enfants, mais aussi d’une foule de petits-enfants, de nièces et de neveux qui l’adoraient.